Après plusieurs années de mariage, il est possible que les partenaires décident de passer à la désunion. D’aucuns préfèrent une procédure pacifique, c’est-à-dire à l’amiable. Dans ce cadre, l’avocat a un rôle de grande envergure. Dans les lignes suivantes, nous exposerons l’essentiel sur ce rôle.
Conseils et rédaction d’acte
Tout d’abord, il est important de préciser que les deux partenaires en procédure de divorce auront chacun un avocat pour leur défense. Bien que celui-ci soit à l’amiable, le binôme d’avocat doit s’entendre pour que les intérêts de chacune des parties soit protégés. En jouant le rôle de conseiller pour son client, l’avocat lui explicite chaque détail de la convention et l’oriente par rapport à la décision qu’il ou elle prendrait raisonnablement. C’est dans cette dynamique que les termes de la convention seront bien négociés. Toutes les questions relatives à cette dernière doivent être clarifiées et comprises par les deux partenaires. L’avocat tient non seulement compte des aspects psychologiques, mais aussi humain et matériel de la situation. Il est d’ailleurs possible que dans les négociations, les deux parties se rendent compte qu’elles ne sont pas censées se séparées pour diverses raisons. En d’autres termes, une prise de conscience pourrait naître. L’idéal serait de lire le site pour atténuer votre curiosité à ce propos.
Protection des intérêts et l’intermédiation
L’efficacité intégrale de la convention doit être assurée par l’avocat suite à la rédaction de l’acte. Il faudra, à cet effet, un consentement libre et la préservation des intérêts du client. Il doit s’assurer que les intérêts des enfants sont pris en considération et qu’aussi aucune décision relative à celle-ci ne soit en contradiction avec les lois en vigueur ou l’ordre public. Il est appelé à faire la transcription du divorce qui à titre d’attestation sera déposée chez le notaire pour preuve. Dans sa fonction d’assistant et de rédacteur, il doit s’intéresser également aux dispositions des régimes (matrimonial ou patrimonial) des époux. Certes, il est conseiller, mais on ne peut lui enlever la fonction d’intermédiaire qu’il assure durant toute la procédure. Avec son confrère avocat, ils essayent de rendre le divorce plus facile tout évitant les problèmes d’après-divorce. « Chef d’orchestre » serait la métaphore idéale de son rôle.